Autres erreurs fréquentes

D’autres types d’erreurs sont souvent rencontrés lors des interventions en pharmacie. Le « réflexe correcteur » en est un exemple.

Cela arrive lorsqu’on met de l’avant nos connaissances pour « corriger » la perception du patient. Si, à ce moment, le patient n’est pas réceptif à notre conseil, il y a un risque de provoquer de la résistance ou de mettre le patient « sur la défensive ». 

Par exemple, si vous dites: « Vous devez prendre vos médicaments pour être en santé », le patient peut se dire: « Je ne les prends pas et je me sens bien. Pourquoi ne pas continuer comme ça? »

Assurez-vous de toujours avoir le consentement du patient ainsi que son attention avant de prodiguer un conseil.

« Aimeriez-vous que je vous explique… »

Évitez également d’argumenter avec le patient, cela ne fera que renforcer son opposition. Personne n’aime avoir tort! Aussi, assurez-vous de ne pas discréditer sa position, même si elle ne rejoint pas la vôtre. Il faut plutôt valoriser le patient et l’amener à trouver en lui la motivation pour changer.  

« Vous voulez prendre la bonne décision. Que pensez-vous de… »

Enfin, pensez à éviter le « Pourquoi », qui peut donner l’impression que vous confrontez le patient. « Pourquoi ne prenez-vous pas vos médicaments » peut être perçu par celui-ci comme un reproche ou une « accusation ». Allez-y plutôt avec une phrase neutre qui montre que vous acceptez le patient tel qu’il est: « Plusieurs personnes trouvent ça difficile de devoir prendre un médicament tous les jours. Comment cela se passe-t-il pour vous? »